Abstract (FR)

Après plusieurs siècles d’accélération, la répartition de la croissance économique mondiale a profondément changé. Elle ralentit dans les économies avancées et a atteint des taux record dans les économies émergentes. De plus elle est contestée dans son principe. Étant donné l’importance des enjeux de société, principalement la dégradation de la nature et le gaspillage humain entrainé par un chômage qui est loin de n’être que conjoncturel, la croissance a abordé une nouvelle étape. La science économique a besoin de s’alimenter auprès des autres sciences sociales, la philosophie et à ce que nous apprennent la géographie et les sciences de la nature. La croissance est un thème ouvert à la co-disciplinarité. L’histoire nous révèle l’importance du climat intellectuel, de l’esprit du temps sur les performances économiques. Pour traiter de l’avenir de la croissance, il est proposé deux scénarios politiquement acceptables, faisables et capables de concilier au moins deux des trois objectifs suivants : une meilleure protection de la nature, les aspirations à de meilleures conditions de vie et le réemploi du temps libéré par les technologies économes en travail et par la sobriété des consommateurs.