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dc.contributor.authorRoux, Sébastien
HAL ID: 178436
dc.contributor.authorBouagga, Yasmine
HAL ID: 5399
dc.contributor.authorCoutant, Isabelle
HAL ID: 740451
dc.contributor.authorEideliman, Jean-Sébastien
HAL ID: 6356
ORCID: 0000-0001-9533-676X
dc.contributor.authorFernandez, Fabrice
HAL ID: 14282
dc.contributor.authorFischer, Nicolas
HAL ID: 182235
ORCID: 0000-0002-4067-9359
dc.contributor.authorKobelinsky, Carolina
HAL ID: 736016
ORCID: 0000-0002-3068-703X
dc.contributor.authorMakaremi, Chowra
HAL ID: 10969
ORCID: 0000-0002-7789-4845
dc.contributor.authorMazouz, Sarah
dc.contributor.authorFassin, Didier
dc.date.accessioned2014-07-21T07:53:30Z
dc.date.available2014-07-21T07:53:30Z
dc.date.issued2013
dc.identifier.isbn978-2-02-112150-6en
dc.identifier.urihttps://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/13744
dc.description.abstractfrL’État est souvent représenté comme une entité bureaucratique abstraite et neutre. Or il se constitue à travers des discours, des pratiques et des relations qui en font une réalité concrète et située, s’incarnant dans le travail de ses agents et s’inscrivant dans les enjeux de son temps. C’est ce que montre cet ouvrage, produit d’une enquête de cinq années, qui décrit et analyse le fonctionnement de la police, de la justice, de la prison, des services sociaux et de la santé mentale. Ces institutions ne sont certes pas tout l’État, mais elles ont affaire, en large part, aux mêmes publics issus de milieux populaires, d’origine immigrée ou appartenant à des minorités. Au fil d’une étude qui associe généalogie et ethnographie, il apparaît que la prise en charge de ces populations procède, au sommet du pouvoir comme dans le quotidien des interactions, non seulement de l’application de règles et de procédures, mais aussi de la mobilisation de valeurs et d’affects, de jugements formulés sur des groupes ou des personnes et d’émotions ressenties devant des situations ou des actes : elle exprime la morale de l’État. Nourrie des débats autour de l’immigration et de l’asile, de la délinquance et de sa répression, de la responsabilité des individus et du rôle de la solidarité, cette morale met en tension un État social en recul, un État pénal en expansion et un État libéral qui attend toujours plus de ses sujets. Comprendre cette raison morale si souvent refoulée, c’est ainsi repenser le politique.en
dc.language.isofren
dc.subjectAdministration publiqueen
dc.subjectPersonnelen
dc.subjectServices publicsen
dc.subjectPolitique publiqueen
dc.subjectAspect moralen
dc.subjectÉtaten
dc.subject.ddc322en
dc.titleJuger, réprimer, accompagner : essai sur la morale de l'Étaten
dc.typeOuvrage
dc.publisher.nameSeuilen
dc.publisher.cityParisen
dc.identifier.citationpages412en
dc.subject.ddclabelRelations Etat / groupes sociauxen
dc.identifier.citationdate2013
dc.relation.forthcomingnonen


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