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dc.contributor.authorVion, Antoine
HAL ID: 2733
ORCID: 0000-0002-5672-7909
dc.contributor.authorGrémont, Eric
dc.contributor.authorDudouet, François-Xavier
HAL ID: 742309
ORCID: 0000-0002-4025-3489
dc.date.accessioned2015-02-10T08:34:01Z
dc.date.available2015-02-10T08:34:01Z
dc.date.issued2014-12
dc.identifier.urihttps://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/14654
dc.description.abstractfrDepuis plus d'un siècle, les analyses de réseaux appliquées aux conseils d'administration des grandes entreprises (interlocking directorate studies) ont régulièrement observé la tendance qu'ont les banques à occuper une position plus centrale que les autres entreprises. Cette observation a donné lieu à de nombreuses interprétations, dont aucune n'est parvenue à s'imposer. Nous soutenons que l'absence de consensus repose en premier lieu sur une question de méthode, celle qui consiste, d'une part, à confondre « centralité » et « contrôle » et d'autre part à étudier les réseaux inter-firmes d'après la somme de leurs parties et non comme un tout. En second lieu, les sociologues se sont intéressés à des formes immédiates de relations financières entre banques et industrie, essentiellement sous les rapports de dette et d'actionnariat, en négligeant tout ce que la théorie économique pouvait apporter sur le rôle joué par les banques dans l'émission monétaire et l'intermédiation financière. Or, ces deux derniers aspects sont fondamentaux pour saisir les rapports structurels qui lient les entreprises financières et non financières. En nous appuyant sur la longue tradition des intrerlocking directorate studies, d'une, part et certains économistes de la monnaie et des marchés financiers d'autre part, nous souhaitons montrer que ce que l'on appelle la « centralité bancaire » repose avant tout sur le rôle prééminent des institutions financières dans le circuit de l'argent.en
dc.language.isofren
dc.subjectsociologie de la financeen
dc.subjectanalyse de réseauxen
dc.subjectmilieu d'affairesen
dc.subjectthéorie sociologique et monétaireen
dc.subjectbourseen
dc.subjectgouvernance d'entrepriseen
dc.subjectsociology of financeen
dc.subjectnetworks analysisen
dc.subjectinterlocking directorateen
dc.subjectcorporate governanceen
dc.subjectbusiness communityen
dc.subjectstock exchangeen
dc.subjectsocial and economical theoryen
dc.subjectfinance capitalen
dc.subjectcapitalisme financieren
dc.subject.ddc306.3en
dc.title« Centralité bancaire » et émission monétaireen
dc.typeDocument de travail / Working paper
dc.description.abstractenFor more than one century, interlocking directorate studies have provided evidence of bank centrality in corporate networks. Many interpretations of this phenomenon have been elaborated, but none of them was conclusive. In this paper, we assume that theoretical and methodological limits have affected this literature. Firstly, two usual confusions have been to assimilate bank centrality to bank control and to study corporate networks from the perspective of a sum of links rather than the one of a whole structure. Secondly, scholars have paid attention to immediate financial relations between bank and industry, such as credit and shareholding, but not to financial intermediation and money creation. We think that economic theory of money creation is worth bringing back in. From such a theoretical perspective, bank centrality seems to be better understood as a form of collegial regulation of money creation, while the absence of such a phenomenon indicates the rise of bureaucratic regulation by central banks and global financial institutions.en
dc.identifier.citationpages26en
dc.identifier.urlsitehttps://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01095256en
dc.subject.ddclabelSociologie économiqueen
dc.description.submittednonen


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