Abstract (FR)

Cette thèse explore les incitations et les barrières à la mise en place des politiques environnementales et sociales des entreprises. Dans un premier article, elle montre l'effet positif des femmes administratrices sur les performances environnementales et sociales en exploitant la mise en place de quotas de genre dans les conseils d'administration en France. Les résultats sont premièrement expliqués par l'augmentation du nombre de comités RSE. Deuxièmement, du fait de l'instauration des quotas, les femmes ont plus d'autorités au sein des conseils d'administration. Disposant d'une expérience plus importante dans le domaine de la RSE, elles sont donc plus à même d'imposer leur expérience et de promouvoir les politiques environnementales et sociales. Le deuxième chapitre étudie les relations entre les scores environnementaux des scores ESG et les investissements de réduction de la pollution. Il montre que les scores environnementaux reflètent davantage le stock de pollution, propre à une logique d'incitation, plutôt que les efforts entrepris par les entreprises qui se rapprocherait plus d'une logique de mesure de la performance environnementale. Enfin, le troisième article étudie l'impact des contraintes financières sur la méthode utilisée par les entreprises afin de réduire la pollution. Les résultats indiquent que les contraintes financières ont un impact négatif sur les investissements de prévention de la pollution et encouragent les investissements de traitement lorsqu'une loi environnementale est mis en place.