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Le climat d’investissement en Egypte - Les conditions d’une réforme durable : Institutions ou relations ?

Yousfi, Hèla (2010), Le climat d’investissement en Egypte - Les conditions d’une réforme durable : Institutions ou relations ?, Gérer et comprendre, 101, p. 72-83

Type
Article accepté pour publication ou publié
Date
2010-09
Journal name
Gérer et comprendre
Number
101
Publisher
Annales des Mines
Pages
72-83
Metadata
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Author(s)
Yousfi, Hèla
Abstract (FR)
Les pays dits « en développement » sont de plus en plus sommés de réformer leur « climat d’investissement ». Il est souvent affirmé qu’un « bon » climat d’investissement permettra à la fois d’accroître la croissance économique et de réduire la pauvreté. Dans ces pays, la corruption des détenteurs du pouvoir, le clientélisme, l’insuffisante transparence des actions politiques, l’autoritarisme sont souvent dénoncés comme les facteurs responsables d’un climat d’investissement peu encourageant pour les investisseurs. Les bailleurs de fonds affirment alors que c’est grâce à des réformes courageuses s’inspirant des bonnes pratiques institutionnelles qui ont fait leur preuve ailleurs que ces pays pourraient prendre leur place dans l’économie mondialisée. L’hypothèse implicite est que troquer un système de coopération entre investisseurs privés et acteurs publics basé sur les relations personnelles, contre un système institutionnel basé sur des règles formelles et impersonnelles est la seule voie à même de générer la confiance nécessaire à un bon climat d’investissement. Pourtant, l’expérience montre qu’il ne suffit pas juste d’importer les « bonnes » institutions pour qu’elles produisent leurs bienfaits de manière mécanique. Une question importante se pose alors les sociétés marquées par des cultures particularistes sont-elles vouées au népotisme et à la corruption ? Tout au moins le climat d’investissement n’est-il pas irrémédiablement entravé par le fait que les coûts de transaction y deviennent très élevés dès qu’on sort du fonctionnement de petits groupes de copains ? Serait-il dès lors nécessaire, conformément à la thèse développée par North, que ces sociétés connaissent une sorte de révolution culturelle conduisant à mettre en place un système de relations contractuelles associé à un strict enforcement des droits de propriété. Cela serait nécessaire pour obtenir une bonne coopération entre des individus que rien ne lie spécialement. En fait, cette thèse n’est pas en accord avec nos observations empiriques. Dans cet article, en nous appuyant sur une étude de cas effectuée en Egypte, nous tenterons de montrer en utilisant une approche ethnographique que l’amélioration du climat de l’investissement et plus particulièrement les relations de confiance entre investisseurs privés et pouvoir public est certes une question d’institutions mais encore faut-il que ceux qui les mettent en œuvre y adhèrent et les trouvent suffisamment légitimes pour ne pas les détourner. Nous mettrons en évidence que l’enjeu pour les pays en développement n’est pas de troquer les relations particularistes contre des règles universelles formelles pour améliorer le climat d’investissement mais plutôt dans leur capacité à trouver des arrangements institutionnels incarnant des visions locales d’une « bonne » coopération.
Abstract (EN)
The so-called developing countries are exhorted to reform their “investment climate”. They will, according to sponsors, find a place in the global economy thanks to bold reforms based on good institutional practices that have been well proven elsewhere. As experience shows however, importing “good” institutions does not suffice for them to mechanically produce their blessings. A case study in Egypt, based on an ethnographic method, shows that improving the investment climate — in particular, the confidence between private investors and public authorities — is, indeed, a matter of institutions; but those who implement such measures must believe in them and deem them legitimate enough so that they not try to circumvent them.
Subjects / Keywords
institutions; culture; coopération
JEL
O16 - Financial Markets; Saving and Capital Investment; Corporate Finance and Governance

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