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dc.contributor.authorVenet, Baptiste
dc.contributor.authorBernard, Philippe
HAL ID: 174610
ORCID: 0000-0003-1661-8705
dc.date.accessioned2011-05-04T13:05:41Z
dc.date.available2011-05-04T13:05:41Z
dc.date.issued2003-04
dc.identifier.urihttps://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/6180
dc.description.abstractfrLes économies des pays en développement sont à la fois caractérisée par une faiblesse de l’infrastructure financière, notamment du cadre légal, et un développement important de la finance informelle. L’imperfection du cadre légal limite considérablement l'efficacité des mécanismes contractuels et donc contribue à l’importance du risque de transformation des actifs (Myers & Rajan [1998]). Les entrepreneurs et les investisseurs sont alors incités à rechercher des financements de substitution dont les mécanismes de contrôle ne sont pas contractuels. L’appartenance des débiteurs à des communautés organisés est le point de départ de la modélisation proposée dans ce travail. L’exclusion de la communauté, la sanction ex post pratiquée en cas de défaut du débiteur, permet de viabiliser les relations de crédit sur le secteur informel. Les techniques de contrôle des débiteurs différencie donc les secteurs financiers, le secteur bancaire officiel et le secteur informel. Pour gérer en effet le risque de transformation, le secteur bancaire recourt à des mécanismes de garanties. Leur efficacité dépend de celle du système légal, laquelle est résumée par le coût de la procédure judiciaire et le pouvoir de négociation qu’elle confère aux débiteurs. Cependant même en leur absence, le risque de transformation des actifs est suffisant pour qu’existe le dualisme financier. En effet, la diversité des techniques de contrôle des débiteurs combinée à l’hétérogénéité des projets d’investissement et des niveaux de richesse des entrepreneurs conduisent à l’émergence d’un dualisme endogène. Les emprunteurs se répartissent entre les secteurs financiers essentiellement en fonction de la qualité de leurs projets et des garanties qu’ils sont capables de produire. L’imperfection du cadre légal est cependant un déterminant important de la taille du secteur informel ainsi que de la qualité de sa population nd’emprunteur. Paradoxalement, la qualité moyenne des emprunteurs de l’informel augmente avec l’efficacité du cadre légal.en
dc.language.isofren
dc.subjectInvestissementsen
dc.subjectPays en voie de développementen
dc.subject.ddc338.9en
dc.subject.classificationjelE44en
dc.subject.classificationjelO16en
dc.subject.classificationjelO17en
dc.titleGouvernance contractuelle, risque de transformation et dualisme financieren
dc.typeDocument de travail / Working paper
dc.publisher.nameUniversité Paris-Dauphine
dc.publisher.cityParis
dc.identifier.citationpages91en
dc.relation.ispartofseriestitleCahiers de recherche d'EURISCOen
dc.relation.ispartofseriesnumber2003-06en
dc.description.sponsorshipprivateouien
dc.subject.ddclabelCroissance et développement économiquesen


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