Abstract (FR)

Eu égard aux différentes théories contractuelles des organisations, le rôle du conseil d’administration, organe suprême de contrôle, reste très controversé. Les différentes réflexions engagées et les recommandations publiées appellent une véritable refonte des rôles et attributions du conseil d’administration, ainsi que sa relation avec la performance des entreprises. Les études portant sur l’efficacité de ce mécanisme de contrôle démontrent l’importance accordée aux administrateurs externes (E. Ginglinger, 2002) et à la taille du conseil (M.C. Jensen, 1993). C’est ainsi que nous aurons à transposer des théories qui traitent de l’impact des systèmes de gouvernement des entreprises sur leur performance. Notre validation empirique s’appuiera sur la confrontation de l’ensemble des enseignements à l’épreuve du contexte tunisien en déployant divers tests. Nous appréhendons les caractéristiques du contexte tunisien grâce à une étude empirique de 45 sociétés cotées en bourse sur une période de 14 ans, soit de 1996 à 2009. La présence des administrateurs externes ainsi que l’endettement semblent favoriser la performance des entreprises.