dc.contributor.advisor | Tsoukiàs, Alexis | |
dc.contributor.advisor | D'Alpaos, Chiara | |
hal.structure.identifier | | |
dc.contributor.author | Lucertini, Giulia | * |
dc.date.accessioned | 2012-05-22T16:41:21Z | |
dc.date.available | 2012-05-22T16:41:21Z | |
dc.date.issued | 2012-04 | |
dc.identifier.uri | https://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/9265 | |
dc.description.abstractfr | Le sujet de la thèse “Evaluating Public Policies: Normative Models Beyond Cost Benefit Analysis” tire son origine de l’intérêt pour les politiques publiques et leur construction ;
plus précisément pour la question de l’évaluation de ces politiques publiques. La thèse,
après avoir étudié les instruments et les mécanismes distributives de fonds liés aux politiques publiques européennes (Annexe A), a abouti le thème de l’Evidence-Based Policy-
Making (EBPM). Ce rapprochement a porté a l’étude de concepts et objectifs de l’EBPM
(Chapitre 2) et par conséquent à la recherche des caractéristiques qui rendent une politique
légitime, mais aussi celles qui la rendent une décision d’investissement “unique”, c’est à
dire différents par rapports à toutes les autres types de décision. Ces particularités ont
été analysées et synthétisées en 4 éléments:
² horizons temporels de moyenne-longue durée ou très longues;
² nombreuse sources d’incertitude de nature variable lié au décideur;
² grande importance de l’aspect économique;
² grande importance de la flexibilité.
L’étude de ces caractéristiques a poussé la thèse et notre recherche vers l’étude des instruments et mécanismes nécessaires à la formation, gestion, monitorage des politiques
publiques. À partir de ce vaste cadre de référence la thèse s’est concentré sur l’étude des
instruments normatifs à disposition du législateur pour l’évaluation et la gestion des politiques, c’est à dire: ² l’Analyse Coût Bénéfice (CBA);
² la Théorie Décisionelle et de l’Utilité Attendue (DT);
² la Théorie des Options Réelles (ROT).
Dans la prémière partie de la thèse donc nous avons présente l’étude de ces trois intruments par rapports aux politiques publiques et aux décisions du législateur. Cette étude a
montré que les trois instruments sont inconvenables d’aborder les aspects caractérisant les
politiques publiques. L’analyse CBA, bien que soit l’instrument le plus utilisé et reconnu
comme légitime, n’abouti pas à considerer et gérer un de quatre aspects fondamentaux,
c’est-à-dire la flexibilité du législateur dans la gestion de la politique pendant tout son horizon temporel (Chapitre 3). D’autre part, l’étude de la DT a souligné l’inconvenabilité de
l’instrument principal de ce secteur, c’est-à-dire les arbres de décision, de considérer et
gérer les politiques publiques dans les horizons temporels concrets (Chapitre 4). Finalement, l’étude de la ROT a explicité comment cet instrument, bien qu'il soit une importante
évolution de la CBA, en étant fortement lié à la finance, ne réussi pas à considérer la subjectivité du décideur (législateur) (Chapitre 5).Dans la deuxième partie de la thèse, en partant des conclusions auxquelles nous avons
abouti par rapport à la convenabilité de l’utilisation de CBA, DT et ROT dans le cadre
des politiques publiques, nous proposons un “nouveau instrument” (Chaapitre 6). Cet instrument peut être consideré une évolution des arbres décisionnels vu qu’il tien compte du
temps de manière concrète: pas seulement par une construction de la politique et de la décision dans le temps, mais aussi à travers l’insertion d’un taux de remise subjectif. Le taux
de remise subjectif obtenu au moyen des fonctions d’utilité du décideur (législateur) est
capable de considérer ses préférences personnelles soit sur le temps soit sur l’incertitude.
La thèse termine avec une comparaison critique entre le nouveau arbre décisionnel
proposé et la théorie des options réelles. Cette comparaison critique montre que les deux
instruments sont différents du point de vue formel sous différents aspects:
1. Les options réelles sont basées sur l’existence d’un asset sous-jacent, qui permet
de faire des simplifications. En partant de l’hypothèse que l’asset sous-jacent réplique parfaitement l’investissement et la décision d’investissement, on passe dépuis
à l’utilisation du taux de remise risk free et donc à l’utilisation de probabilités neutres
au risque, et le conditionnement des probabilités successives est toujours basé sur
l’existence de l’asset sous-jacent.
2. Les arbres décisionnels temporels au contraire ne font pas ces hypothèses. Rien peut
expliquer l’investissement, la décision et le décideur; les probabilités conditionnés
dépendent de l’oracle et toute la construction formelle tourne autour de la subjectivité
et des préferences du décideur.En concluant on peut dire que, à partir de l’étude de politiques publiques et de leur caractéristiques intrinsèques, les instruments d’évaluation à disposition du législateur (CBA,
DT, ROT) sont incomplets. C’est à dire qu’ils ne considèrent ni gèrent de manière appropriée et en même temps les 4 caractéristiques fondamentales considérées. Surmonter
ce problème est crucial afin que le législateur ait un instrument complèt d’évaluation et
d’aide à la décision, pourtant nous avons pensé construire un arbre décisionnel ad hoc
pour les politiques publiques. Cet arbre décisionnel à été construit donc en suivant le modèle du traditionnel, mais on ajoute soit la dimension temporelle soit le concept économique
de coûts et bénefices. En plus, on a re-élaboré et integré des idées liées à la flexibilité
managériale provenant de la théorie des options réelles. De cette façon, le résultant “arbre décisionnel temporel” est en mésure de considérer et gérer les exigences spécifiques
de la décision publique, en restant soit dans le milieu de la rationalité normative à travers
les concepts d’évaluation économique, soit dans le milieu de la rationalité constructive, du
moment qu’il inglobe et il tourne autour de préferences subjectives du décideur et des ceux
qu’il représente légitimement. | en |
dc.language.iso | en | en |
dc.subject | Politique publique | en |
dc.subject | Options réelles | en |
dc.subject | Système d'aide à la décision | en |
dc.subject.ddc | 003 | en |
dc.subject.classificationjel | G12 | en |
dc.title | Evaluating public policies : Normative models beyond cost benefit analysis | en |
dc.type | Thèse | en |
dc.contributor.editoruniversity | Université Paris Dauphine | |
dc.contributor.editoruniversityother | Università degli studi Padoue | |
dc.description.abstracten | The subject of the thesis: “Evaluating Public Policies - Normative Models Beyond Cost
Benefit Analysis” arise from the interest in the public policies and their construction, and
in particular from the problem of how to evaluate them.
The thesis, after a preliminary study of tools and mechanisms for European Public
Policy founds distributions, has dealt with the Evidence-Based Policy-Making (EBPM).
Thus, studying EBPM’s objectives and concepts, we studied the characteristics that make
legitimate policies, but also those features that make public policies “unique” investment
decisions, or better that make such decisions different from all other types of decisions.
These feature were then analyzed and summarized in four points:
² medium or long-term time horizon;
² several different source of uncertainty related with the policy-maker;
² great importance of the economic aspect;
² great importance of the flexibility.
The study of these has pushed the research and our thesis towards the study of the tools and
the mechanisms necessary for the public policies creation, management and monitoring.
Therefore, from this broad framework the thesis is focused on the study of the normative tools currently available to the policy-maker, that are:
² Cost-Benefit Analysis (CBA);
² Decision Theory (DT);
² Real Options Theory (ROT).
In the first part of the thesis we presented these three tools in relation to public policies
and policy-makers decision. From that it became clear the inadequacy of the existent tools
in addressing the different aspects that characterize public policies. The CBA, despite being the tool in absolute more used and recognized as legitimate, fails to take account and
manage one of the four fundamental policies features, namely the policy-maker flexibility
to manage the policy in all its time horizon. On the other hand, the study of DT has high-
lighted the inadequacy of the decision tree analysis to consider and manage public policies
in real time horizons. Finally, the ROT study has made clear that despite such tool represents an important evolution from the CBA, since it is closely related to finance, it fails to
take into account the policy-makers subjectivity.
In the second part of the thesis, starting from the conclusions about the relevance of the
use of CBA, DT and ROT in the field of public policies, we propose a "new instrument".
Such tool could be considered an evolution of the decision tree, because although it is built like a normal decision tree it take into account the time in practical terms: not only through
a policy construction and decision-making over the time, but also through the inclusion of a
subjective discount rate. The subjective discount rate, derived by the utility function of the
policy-makers, is able to take account their personal time and uncertainty preferences. The
thesis ends with a critical comparison between the new temporal decision tree proposed
and the real options theory. The critical comparison show that the two tools are different in
two main aspects:
1. The real options are based on the existence of an underlying asset, which allows many
simplification. Assuming that the underlying asset perfectly replicate the investment
and the investment decision, it is legitimate to use the risk-free discount rate and the
risk neutral probabilities, then it is always on the existence of the underlying asset
that it is based the probability conditioning.
2. Temporal decision trees on the contrary do not make any of these hypothesis. There
is nothing that can replicate the investment, the decision and the policy-maker. The
conditional probabilities depend only on the oracle choose, and all formal construction revolve around the subjectivity and preferences of policy-makers. In conclusion we can say that, starting from the study of public policies and their characteristics, the assessment tools currently available to the policy-makers (CBA, DT, and
ROT) are incomplete. In other words, they are not able to adequately considered and man-
aged the four key characteristics. Overcoming this problem is essential to give at the policy-
makers a comprehensive assess and decision aiding tool, thus we decide to build a decision
tree ad hoc for the public policies. Such decision tree was constructed following the traditional model, but it is adding both the temporal dimension and the economic concept of
costs and benefits. Moreover, we have also revised and integrated some ideas related to
managerial flexibility arising from the ROT. In this way, the resulting “temporal decision
tree” is able to consider and manage the specific needs of the public decision-making, remaining both in the normative rationality field through the economic evaluation concepts,
and in the constructive rationality field, because the tool incorporates and revolves around
the subjective preference of the policy-makers and those who legitimately represent. | en |
dc.identifier.citationpages | 198 | en |
dc.identifier.theseid | 2012PA090009 | en |
dc.description.sponsorshipprivate | oui | en |
dc.subject.ddclabel | Recherche opérationnelle | en |
hal.author.function | aut | |